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lundi 20 mai

Une première victoire pour l’Association « PECH »

L'Association "Préservons l'environnement du col des Hayes" communique :

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L’audience de la requête en référé suspension, déposé par PECH le 15 septembre, a eu lieu vendredi 6 octobre 2023 au Tribunal Administratif de Nancy, sis Place Carrière. Rémi CARITEY étant en déplacement professionnel, Aude Bastien et Jean-Louis FIORELLI ont représenté l’association.

Face à l’association, le représentant de la préfète des Vosges et l’avocat de Graniterie PETITJEAN.

En défense de notre requête, Maître François ZIND, spécialiste des causes environnementales de Strasbourg, a retenu l’attention du juge et sa plaidoirie contenait des arguments incontestables semble-t-il, puisque nous aurons gain de cause le 13 octobre 2023, pour défaut d’étude d’impact environnemental.

À cette date, le juge des référés du Tribunal Administratif de Nancy a ordonné la suspension de l’autorisation d’exploiter délivrée par la préfecture des Vosges à Graniterie PETITJEAN le 21 octobre 2022. Ceci dans l’attente du verdict final qui sera rendu début 2024 par le Tribunal Administratif de Nancy. L’arrêt du chantier de coupe à blanc en forêt du Pechin, que nous avions interrompu le mois dernier, est donc validé par le juge des référés !

C’est une réelle victoire pour la préservation du site du col des Hayes, pour notre association et pour les riverains qui se sont joints à nos recours.

Mais ce n’est qu’une victoire d’étape. Nous voulons inscrire nos actions dans une vision à plus long terme pour les Vosges, pour nos entreprises, pour nos sociétés. Au col des Hayes, l’action de PECH n’est pas seulement de questionner la création d’un projet industriel dans une zone naturelle sensible, mais notre action vise également à poser des jalons durables pour repenser notre lien avec la nature et avec les ressources de notre territoire. Afin de les préserver, d’y habiter et d’en partager la valeur et la beauté.

Or nous savons que notre modèle actuel de développement économique nous mène droit vers la catastrophe écologique et climatique, dont on voit déjà les premiers signes. Face à cette évidence, en créant Préservons l’environnement du col des Hayes, nous avions décidé d’agir en commençant par le bout de notre jardin, mais nous voyons bien au-delà et nous voulons poursuivre notre lutte pour une réelle transition écologique de nos villages et de notre région.

Association Préservons l’environnement du col des Hayes

Les personnes interviewées ont souhaité garder l’anonymat :

« Il y a dans les Vosges suffisamment de zones dévastées par les scolytes, les incendies et les sécheresses. Comme les forêts françaises et européennes, la forêt vosgienne est en mauvaise santé. De ce point de vue, il est essentiel de préserver les forêts qui restent en bonne santé, comme cette forêt du Pechin, où le projet de coupe à blanc a déclenché notre requête de référé suspension. »

« La direction à suivre aujourd’hui est clairement identifiée par les directives du schéma des carrières du Grand Est : le réemploi, l’économie circulaire. Le vrai défi c’est aussi de fabriquer moins de routes, de raisonner les besoins. Empêcher l’activité des entreprises n’est pas du tout l’idée, quel en serait l’intérêt pour nos communautés ? »

« Ce que dit PECH c’est que notre époque impose de repenser les priorités pour l’extraction des ressources, surtout lorsque cela a un impact environnemental aussi lourd. Le réemploi du granit peut créer de nouveaux emplois ; repenser ne veut pas dire détruire mais plutôt produire de manière plus vertueuse afin que les producteurs puissent participer à un mouvement qui va vers l’espoir. »

« Les déblais des anciennes carrières peuvent être utilisés pour l’enrochement et le concassé. Le père de Gérard BARRIERE a racheté dans les années 80-90 la carrière du Rupt-de-Bâmont, à 200m de chez moi, pour transformer les millions de tonnes de déblai en concassé. D’ailleurs, à Lansau et à la Tête du Saut, deux entreprises locales valorisent déjà, depuis plusieurs années, ces déblais d’anciennes carrières. » ».

 

 

ecologie

Saulxures

Vosges

L’audience de la requête en référé suspension, déposé par PECH le 15 septembre, a eu lieu vendredi 6 octobre 2023 au Tribunal Administratif de Nancy, sis Place Carrière. Rémi CARITEY étant en déplacement professionnel, Aude Bastien et Jean-Louis FIORELLI ont représenté l’association.

Face à l’association, le représentant de la préfète des Vosges et l’avocat de Graniterie PETITJEAN.

En défense de notre requête, Maître François ZIND, spécialiste des causes environnementales de Strasbourg, a retenu l’attention du juge et sa plaidoirie contenait des arguments incontestables semble-t-il, puisque nous aurons gain de cause le 13 octobre 2023, pour défaut d’étude d’impact environnemental.

À cette date, le juge des référés du Tribunal Administratif de Nancy a ordonné la suspension de l’autorisation d’exploiter délivrée par la préfecture des Vosges à Graniterie PETITJEAN le 21 octobre 2022. Ceci dans l’attente du verdict final qui sera rendu début 2024 par le Tribunal Administratif de Nancy. L’arrêt du chantier de coupe à blanc en forêt du Pechin, que nous avions interrompu le mois dernier, est donc validé par le juge des référés !

C’est une réelle victoire pour la préservation du site du col des Hayes, pour notre association et pour les riverains qui se sont joints à nos recours.

Mais ce n’est qu’une victoire d’étape. Nous voulons inscrire nos actions dans une vision à plus long terme pour les Vosges, pour nos entreprises, pour nos sociétés. Au col des Hayes, l’action de PECH n’est pas seulement de questionner la création d’un projet industriel dans une zone naturelle sensible, mais notre action vise également à poser des jalons durables pour repenser notre lien avec la nature et avec les ressources de notre territoire. Afin de les préserver, d’y habiter et d’en partager la valeur et la beauté.

Or nous savons que notre modèle actuel de développement économique nous mène droit vers la catastrophe écologique et climatique, dont on voit déjà les premiers signes. Face à cette évidence, en créant Préservons l’environnement du col des Hayes, nous avions décidé d’agir en commençant par le bout de notre jardin, mais nous voyons bien au-delà et nous voulons poursuivre notre lutte pour une réelle transition écologique de nos villages et de notre région.

Association Préservons l’environnement du col des Hayes

Les personnes interviewées ont souhaité garder l’anonymat :

« Il y a dans les Vosges suffisamment de zones dévastées par les scolytes, les incendies et les sécheresses. Comme les forêts françaises et européennes, la forêt vosgienne est en mauvaise santé. De ce point de vue, il est essentiel de préserver les forêts qui restent en bonne santé, comme cette forêt du Pechin, où le projet de coupe à blanc a déclenché notre requête de référé suspension. »

« La direction à suivre aujourd’hui est clairement identifiée par les directives du schéma des carrières du Grand Est : le réemploi, l’économie circulaire. Le vrai défi c’est aussi de fabriquer moins de routes, de raisonner les besoins. Empêcher l’activité des entreprises n’est pas du tout l’idée, quel en serait l’intérêt pour nos communautés ? »

« Ce que dit PECH c’est que notre époque impose de repenser les priorités pour l’extraction des ressources, surtout lorsque cela a un impact environnemental aussi lourd. Le réemploi du granit peut créer de nouveaux emplois ; repenser ne veut pas dire détruire mais plutôt produire de manière plus vertueuse afin que les producteurs puissent participer à un mouvement qui va vers l’espoir. »

« Les déblais des anciennes carrières peuvent être utilisés pour l’enrochement et le concassé. Le père de Gérard BARRIERE a racheté dans les années 80-90 la carrière du Rupt-de-Bâmont, à 200m de chez moi, pour transformer les millions de tonnes de déblai en concassé. D’ailleurs, à Lansau et à la Tête du Saut, deux entreprises locales valorisent déjà, depuis plusieurs années, ces déblais d’anciennes carrières. » ».

 

 

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