Ce mardi matin 5 mars c’est tenu à l’Hôtel de Ville de Remiremont un point presse sur la manifestation organisée le 9 mars prochain par l’ADEMAT-H (association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et l’hôpital de Remiremont).
Philippe CLOCHE, Conseiller Municipal de Remiremont et Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Remiremont, François VANNSON, Président du Conseil Départemental et Jean PIERREL, Président de l’ADEMAT-H ont tour à tour fait le point sur la situation qui motive l’appel à manifester pour la sauvegarde d’un hôpital de plein exercice.
« Depuis 65 jours les urgences sont fermées la nuit, nous avons connu beaucoup de fermeture de lits et peu de réouverture, actuellement il reste 2 pédiatres à temps partiels alors qu’il en faudrait 4 à temps plein… Nous assistons à une catastrophe sanitaire… » Voilà pour entrer en matière, le constat est là.
Bien que ce constat ne soit pas propre à l’hôpital de Remiremont, il n’en reste pas moins que l’hôpital local est au service d’un tiers de la population vosgienne (100 000 personnes). Cette situation est le résultat d’une politique nationale menée depuis de nombreuses années. Ce n’est pas la levée du « numérus clausus » et encore pour le remplacer par un « numérus apertus » qui va régler le problème. Il suffit pour comprendre de savoir que dans les années à venir, nous aurons une augmentation des médecins formés, de seulement 20 médecins pour l’ensemble du Grand Est. Ce qui compte-tenu de la démographie médicale est ridiculement insuffisant.
François VANNSON a pour sa part, rappelé qu’il a remis à l’occasion de la venue récente du Premier Ministre dans les Vosges qui était accompagné de Catherine VAUTRAIN la Ministre de la Santé, un courrier accompagné d’un dossier. Ce courrier vise non seulement à attirer l’attention du premier Ministre sur la situation mais aussi demande une étude spécifique et un soutient pour le détachement de personnel (pédiatres et urgentistes) du CHRU de Nancy et d’autres établissements de santé. Enfin le Président du Département à aussi souligné dans son courrier que le Plan Santé du département contribue positivement à l’installation de nouveau praticiens.
Au-delà du constat nous avons un hôpital à Remiremont bien équipé avec un personnel encore et toujours motivé qui gère par exemple l’ensemble de la traumatologie du département. Il est donc encore une fois plus que nécessaire de tous se mobiliser pour se faire entendre et défendre notre droit à l’accès aux soins de qualité et de proximité.
L’ADEMAT-H, association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et l’hôpital de Remiremont, soutenue par le conseil de surveillance de l’hôpital, les élus de la commune et le président du Conseil départemental, appelle à la mobilisation samedi prochain. Rendez-vous est donné samedi 9 mars à 10h00 au Champ de Mars à Remiremont pour une manifestation dans les rues de Remiremont.
P M
François VANNSON remet un courrier au premier ministre
Ce mardi matin 5 mars c’est tenu à l’Hôtel de Ville de Remiremont un point presse sur la manifestation organisée le 9 mars prochain par l’ADEMAT-H (association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et l’hôpital de Remiremont).
Philippe CLOCHE, Conseiller Municipal de Remiremont et Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Remiremont, François VANNSON, Président du Conseil Départemental et Jean PIERREL, Président de l’ADEMAT-H ont tour à tour fait le point sur la situation qui motive l’appel à manifester pour la sauvegarde d’un hôpital de plein exercice.
« Depuis 65 jours les urgences sont fermées la nuit, nous avons connu beaucoup de fermeture de lits et peu de réouverture, actuellement il reste 2 pédiatres à temps partiels alors qu’il en faudrait 4 à temps plein… Nous assistons à une catastrophe sanitaire… » Voilà pour entrer en matière, le constat est là.
Bien que ce constat ne soit pas propre à l’hôpital de Remiremont, il n’en reste pas moins que l’hôpital local est au service d’un tiers de la population vosgienne (100 000 personnes). Cette situation est le résultat d’une politique nationale menée depuis de nombreuses années. Ce n’est pas la levée du « numérus clausus » et encore pour le remplacer par un « numérus apertus » qui va régler le problème. Il suffit pour comprendre de savoir que dans les années à venir, nous aurons une augmentation des médecins formés, de seulement 20 médecins pour l’ensemble du Grand Est. Ce qui compte-tenu de la démographie médicale est ridiculement insuffisant.
François VANNSON a pour sa part, rappelé qu’il a remis à l’occasion de la venue récente du Premier Ministre dans les Vosges qui était accompagné de Catherine VAUTRAIN la Ministre de la Santé, un courrier accompagné d’un dossier. Ce courrier vise non seulement à attirer l’attention du premier Ministre sur la situation mais aussi demande une étude spécifique et un soutient pour le détachement de personnel (pédiatres et urgentistes) du CHRU de Nancy et d’autres établissements de santé. Enfin le Président du Département à aussi souligné dans son courrier que le Plan Santé du département contribue positivement à l’installation de nouveau praticiens.
Au-delà du constat nous avons un hôpital à Remiremont bien équipé avec un personnel encore et toujours motivé qui gère par exemple l’ensemble de la traumatologie du département. Il est donc encore une fois plus que nécessaire de tous se mobiliser pour se faire entendre et défendre notre droit à l’accès aux soins de qualité et de proximité.
L’ADEMAT-H, association pour la défense, le maintien, l’amélioration de la maternité et l’hôpital de Remiremont, soutenue par le conseil de surveillance de l’hôpital, les élus de la commune et le président du Conseil départemental, appelle à la mobilisation samedi prochain. Rendez-vous est donné samedi 9 mars à 10h00 au Champ de Mars à Remiremont pour une manifestation dans les rues de Remiremont.
P M
François VANNSON remet un courrier au premier ministre
Au-delà du constat nous avons un hôpital à Remiremont bien équipé avec un personnel encore et toujours motivé qui gère par exemple l’ensemble de la traumatologie du département. Il est donc encore une fois plus que nécessaire de tous se mobiliser pour se faire entendre et défendre notre droit à l’accès aux soins de qualité et de proximité.
3 commentaires
roger froissard
Defendons TOUS LES SERVICES PUBLICS, actuellement menacés de fermture :HOPITAUX et CLASSES, en ce moment .Il est URGENT d’AGIR avant qu’il ne soit trop tard .TOUS ENSEMBLE, nou serons la force pour faire l’union, contre cette casse des services publics, qui ne sont pas à vendre, mais sont notre bien commun, pour une ruralité vivante, dans nos vallées de montagne .ON NE PEUT SE PAYER des SLOGANS, comme JE VOIS LA VIE EN VOSGES, alors que notre département est en voie de sésertification .Pour rendre la vie heureuse dans nos territoires, il faut revatiliser les services publics .Des paroles …nous voulons des actes concrets . Ne lâchons rien /
choukov
Si les décideurs ministériels, un peu trop zélés et trop anonymes, se sentaient plus concernés par les préoccupations des populations locales abandonnées ça pourrait peut-être changer.
Des fonctionnaires payés par l’impôt, les rendre plus « visibles », exposés à leur place en première ligne, serait sûrement un début face à la misère qu’ils orchestrent.
Thimothe
solidaire!