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jeudi 16 mai

Remiremont – Les 100 ans de Jeanne Lo dignement célébrés à l’Ehpad « Le Châtelet »

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Toujours alerte, souriante et bien dans sa tête, Jeanne Lo demeurait très entourée en cette journée du 5 avril pour la célébration de ses 100 ans. Une vie dont la première partie traduit un voyage entre la Chine et la France.

C’est entourée de tous les pensionnaires et du personnel de l’Ehpad, du directeur Luc Livet, mais encore de sa famille, que Jeanne Lo se trouvait mise à l’honneur pour la célébration de son centenaire. Un grand moment rehaussé de la présence de François Vannson, président du Conseil Départemental et de Jean-Benoît Tisserand, maire de Remiremont et président de l’Ehpad « Le Châtelet ».

Le premier a remis une magnifique image d’Epinal, calligraphiée par Antonio Gacia, à la centenaire, tout en lui témoignant ses sentiments « d’affection, de sincérité et saluer l’ensemble des engagements et le travail exigeant d’une femme exemplaire ». Pour sa part, le maire romarimontain a évoqué le parcours d’une femme « venue de l’autre bout du monde ». En retour, la centenaire a offert aux élus le livre de sa famille avant de souffler l’instant d’après, avec enthousiasme et vivacité, les bougies de son gâteau d’anniversaire.

Jeanne, 100 ans, de la Chine aux Vosges

Sa biographie :

Jeanne est née le 5 avril 1924 à Nankin , en Chine, elle s’appelait Tcheng Kin. En fait, vu les transcriptions et calculs hasardeux entre les années lunaires chinoises et le calendrier romain, il est bien possible qu’elle soit née en 1923 . Elle passe une enfance heureuse dans une famille aisée et fait ses études dans un collège anglais.

Elle démarre des études de médecine à l’université française de Shanghai, université privée tenue par des jésuites et dont la formation est assurée en français par des professeurs venus de France. Elle se fait baptiser à ce moment là et prend le prénom de Jeanne.

Elle arrive en France pendant l’été 1949 pour un poste en pédiatrie et Jean Lo, son futur mari, qui a suivi le même cursus d’études médicales l’a rejoint après quelques mois pour l’épouser le 26 décembre de la même année, exerçant en tant que chirurgien thoracique .

Jean et Jeanne ont alors deux enfants, Michel et Béatrice et ne pouvant repartir en Chine, ils décident de s’installer en France.

Leurs diplômes de médecins pourtant délivrés par la France sont déclarés non valables et Jean passe du statut de chirurgien à celui d’élève de 1ère, devant passer le bac et Jeanne perd également son doctorat en pédiatrie.

Une femme passionnée par la peinture et la créativité


Commence alors une période difficile pour les époux devant refaire leurs études à partir du Bac, sans aide financière de la famille, avec des enfants en bas âge et un statut d’internes médecins étrangers. Ce n’est qu’à partir de 1961, que Jean, ayant de nouveau un doctorat spécialiste qu’ils arrivent dans les Vosges, où Jeanne recommence à trouver du temps pour peindre. Le couple se réjouit aussi de la venue d’Olivier, leur troisième enfant .
Jeanne travaille à mi temps et commence à peindre plus régulièrement, mais c’est surtout à sa retraite qu’elle peut se consacrer pleinement à son activité de peintre. Elle a la douleur de perdre Jean en septembre 2018, à l’âge de 96 ans.
Jeanne est en recherche constante de techniques et d’interprétation. Sa créativité prend des formes vraiment très diverses et au gré des années, elle expose régulièrement et remporte plusieurs prix. Ses derniers tableaux ne sont plus figuratifs et témoignent d’une sensibilité extrême orientale qui la rapproche du peintre Zaou Ki. Depuis son arrivée à l’Ehpad « Le Châtelet », elle a encore réalisé quelques petites œuvres à l’encre de Chine. Celles-ci demeuraient mises en valeur en cette journée célébrant le centenaire de Jeanne.

Jeanne Lo

Toujours alerte, souriante et bien dans sa tête, Jeanne Lo demeurait très entourée en cette journée du 5 avril pour la célébration de ses 100 ans. Une vie dont la première partie traduit un voyage entre la Chine et la France.

C’est entourée de tous les pensionnaires et du personnel de l’Ehpad, du directeur Luc Livet, mais encore de sa famille, que Jeanne Lo se trouvait mise à l’honneur pour la célébration de son centenaire. Un grand moment rehaussé de la présence de François Vannson, président du Conseil Départemental et de Jean-Benoît Tisserand, maire de Remiremont et président de l’Ehpad « Le Châtelet ».

Le premier a remis une magnifique image d’Epinal, calligraphiée par Antonio Gacia, à la centenaire, tout en lui témoignant ses sentiments « d’affection, de sincérité et saluer l’ensemble des engagements et le travail exigeant d’une femme exemplaire ». Pour sa part, le maire romarimontain a évoqué le parcours d’une femme « venue de l’autre bout du monde ». En retour, la centenaire a offert aux élus le livre de sa famille avant de souffler l’instant d’après, avec enthousiasme et vivacité, les bougies de son gâteau d’anniversaire.

Jeanne, 100 ans, de la Chine aux Vosges

Sa biographie :

Jeanne est née le 5 avril 1924 à Nankin , en Chine, elle s’appelait Tcheng Kin. En fait, vu les transcriptions et calculs hasardeux entre les années lunaires chinoises et le calendrier romain, il est bien possible qu’elle soit née en 1923 . Elle passe une enfance heureuse dans une famille aisée et fait ses études dans un collège anglais.

Elle démarre des études de médecine à l’université française de Shanghai, université privée tenue par des jésuites et dont la formation est assurée en français par des professeurs venus de France. Elle se fait baptiser à ce moment là et prend le prénom de Jeanne.

Elle arrive en France pendant l’été 1949 pour un poste en pédiatrie et Jean Lo, son futur mari, qui a suivi le même cursus d’études médicales l’a rejoint après quelques mois pour l’épouser le 26 décembre de la même année, exerçant en tant que chirurgien thoracique .

Jean et Jeanne ont alors deux enfants, Michel et Béatrice et ne pouvant repartir en Chine, ils décident de s’installer en France.

Leurs diplômes de médecins pourtant délivrés par la France sont déclarés non valables et Jean passe du statut de chirurgien à celui d’élève de 1ère, devant passer le bac et Jeanne perd également son doctorat en pédiatrie.

Une femme passionnée par la peinture et la créativité


Commence alors une période difficile pour les époux devant refaire leurs études à partir du Bac, sans aide financière de la famille, avec des enfants en bas âge et un statut d’internes médecins étrangers. Ce n’est qu’à partir de 1961, que Jean, ayant de nouveau un doctorat spécialiste qu’ils arrivent dans les Vosges, où Jeanne recommence à trouver du temps pour peindre. Le couple se réjouit aussi de la venue d’Olivier, leur troisième enfant .
Jeanne travaille à mi temps et commence à peindre plus régulièrement, mais c’est surtout à sa retraite qu’elle peut se consacrer pleinement à son activité de peintre. Elle a la douleur de perdre Jean en septembre 2018, à l’âge de 96 ans.
Jeanne est en recherche constante de techniques et d’interprétation. Sa créativité prend des formes vraiment très diverses et au gré des années, elle expose régulièrement et remporte plusieurs prix. Ses derniers tableaux ne sont plus figuratifs et témoignent d’une sensibilité extrême orientale qui la rapproche du peintre Zaou Ki. Depuis son arrivée à l’Ehpad « Le Châtelet », elle a encore réalisé quelques petites œuvres à l’encre de Chine. Celles-ci demeuraient mises en valeur en cette journée célébrant le centenaire de Jeanne.

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